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WOMEN IN LIFE Magazine, femmes définitivement.
27 juin 2012

Le phénomène COUGAR : Exit les clichés ! Les témoignages de deux soeurs "Cougar" qui s'assument.

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  Le phénomène « Cougar »,

  la déferlante : Stop aux clichés !

Femmes « Cougar » : phénomène identitaire ou mode sociale à but  commercial planétaire ?

En France, c’est en 2011 que le mot anglophone « Cougar », à ne pas  confondre avec le félin, fait une entrée fracassante dans notre dictionnaire de bonne famille : le « Petit Robert », 60ème édition. La définition est claire et simple : « femme mûre qui recherche et séduit des hommes beaucoup plus jeunes ».

C’est donc historique et répertorié dans notre langue française pour des centaines d’années à venir. En conclusion, la femme « mûre » d’aujourd’hui serait donc considérée comme une femme encore désirable.

L’apparition de ce terme, à la base américain et argotique, fut visible pour la première fois sur le site de Cougardate.com en 1999.

 

Mais comment ce mot, purement commercial, peut-il être considéré comme un nom commun de la langue française et arriver en peu de temps dans notre sacro-saint Petit Robert illustré vieux de 45 ans ?

Ce phénomène dit « nouveau », n’existe-t-il pas finalement depuis toujours, notamment à travers des expressions,non officielles, comme « croqueuses d’hommes » ou « Toy Boys » ? Le monde était-il dans l’attente d’un nom qui décrirait plus dans le détail les mœurs des femmes mûres d’aujourd’hui pour contrecarrer un mot d’un autre temps : « ménagère » ?

Changer les libertés des hommes et des femmes de cette planète en phénomène identitaire est monnaie courante dans notre société, surtout pour les médias qui dictent les modes ou les codes de celle-ci et ce, pour toujours vendre plus d’infos : utiliser du marketing pour définir les actes ou les personnes, tout comme l’industrie le ferait pour un produit de consommation.

C’est de là qu’est née l’identification commune et universelle à toutes ces femmes qui aiment les hommes plus jeunes qu’elles ; à travers ce nouveau mot « cougar » qui fait vendre.

C’est le journal international « The New York Times », qui marquera le pas et qui élira en 2007 « cougar » comme le mot de l’année. Devenue officielle, la femme Cougar connaitra une telle vague de succès que le monde entier sera « cougardisé » jusque dans nos bons vieux dictionnaires.

Après l’homme « Toy Boy », la tendance sera à la femme « Cougar »

C’est d’abord dans le monde du Show Biz Américain que le phénomène de consommation d’hommes jeunes va être ultra médiatisé pour les femmes d’un âge plus avancé. A ce stade, bien avant les années 2000, ce seront les hommes qui seront davantage dans la ligne de mire des médias. L’étiquette sociale américaine les classera en « Toy Boy » (homme-jouet) dès le début des années 1970. La cause : des femmes riches et indépendantes, à forte notoriété médiatique, qui seront concernées par ces idylles avec des hommes beaucoup plus jeunes qu’elles. A cette époque, mettre en avant les hommes jeunes plutôt que les femmes mûres pour une question de morale, semblait être plus acceptable. Mais c’était sans compter sur ces stars américaines, vendeuses de rêve, qui pour préserver leur jeunesse, n’ont eu de cesse de revendiquer dans les pages presse  du monde entier, leur liberté de choix en s’affirmant comme des « félines », des « chasseuses ». Sans tabous, elles iront même jusqu’à comparer la consommation d’hommes jeunes à une fontaine de Jouvence, un lifting ; car jeunes et sexy, elles sont et resteront.

Prenons l’exemple de la chanteuse Tina TURNER qui après son échec marital avec Ike, rencontre dans les années 1980, Erwin Bach, un bel allemand de 26 ans, alors qu’elle avait 41 ans. Et dans des temps encore plus lointains où la femme américaine se devait d’être encore « asservie à son foyer », Edith Piaf, qui a 46 ans a épousé Théo Sarapo son dernier mari 20 ans plus jeune qu’elle ; par cet acte, elle révolutionnera l’idée même du modèle féminin standard et puritain. En 2009, c’est au tour du couple Demi Moore et Ashton Kutcher de défrayer la chronique, en assumant pleinement leur 15 ans de différence. D’autres « people » suivront alors le mouvement de cette vague définitivement mode en version « 4C » comme « Cougar Célibataire Chic et Célèbre».

La tendance se confirmera avec Madonna, femme de pouvoir et d’argent, notamment avec Brahim Zaibat : 28 ans d’écart … comme quoi.

images coquelicotCougar, la déferlante dans notre quotidien

Bref, le félin féminin deviendra tellement célèbre, que les débats télévisuels s’enchaîneront alors successivement les uns derrières les autres dans le monde entier. D’un côté l’admiration, de l’autre le dégoût : peut importe, la « Cougar Life » envahira notre planète.

La série cultissime US TV «The Desesperate Housewives » (les ménagères aux abois…) avait déjà saisie l’importance du phénomène. C’est pourquoi, après cinq années de bons et loyaux services, elle laissera naturellement sa place de leader, en pariant sur le succès de Courtney Cox, avec « Cougar Town » en 2009.

Et contre toute attente, le pari sera gagné : elle réalisera  à son premier passage un des plus gros cartons d’audience de l’histoire de la série américaine.

Aux Etats-Unis, commencera alors la déferlante : TV, réunions à domicile avec les « Cougar Camps », projets de films cinématographiques comme « Pumas » avec Jennifer Aniston ; et plus encore avec les speed dating où des femmes mûres, botoxées, liftées et hyperlookées, épingleront des numéros sur leurs vestes « Haute Couture » pour consommer de jeunes hommes. L’effet Cougar fleurira alors de New-York à Los Angeles en une vague très rapide… jusqu’à ce que le monde s’en empare à son tour, et chacun dans sa  propre version du phénomène.

En France, loin des excentricités américaines, c’est la presse en 2010, qui confortera le phénomène avec Claire Chazal, 53 ans et son compagnon Arnaud Lemaire, 20 ans de moins ; et ce, afin de rendre le couple plus glamour, plus actuel.

Très vite, la mode « Cougar » version Française s’infiltrera partout à son tour, et la jeunesse masculine à travers le web, ne jurera que par ces femmes d’expérience. Puis, chacun ira de ces propres définitions : la « puma » désignera une femme plus jeune de dix ans que la cougar et la « Artic Fox » (Renard Polaire) désignera une cougar de plus de 55 ans.

Grâce à cette déferlante, certaines pourront enfin se définir et mordre la vie à pleine dent, d’autres se serviront de cette nouvelle mode pour enfin oser vivre au grand jour leurs amours « tabou ».

images coquelicotQuand la Cougar devient « cliché »

La définition de ce mot « cougar » désormais mondialement connu, laisserait à penser que toutes les femmes recherchant des hommes jeunes en seraient, et ce, quelque soit leur notoriété ou leurs richesses. Mais, nous le savons tous, la banalité ne fait pas vendre : le mot cougar est devenu trop populaire ; a tel point qu’aujourd’hui on parle ouvertement de « meute ».

Il est vrai qu’au regard des médias ou sur la toile, l’image d’aujourd’hui, n’est plus aussi tout aussi fun que l’on voudrait le faire croire : la cougar est ringardisé, voir vulgarisée : le cliché est lancé. Notamment avec des accroches commerciales sur certains sites adultes où le mot « cougar » semble être devenu le mot magique pour les jeunes garçons qui vont sur le web : « le bon coup », « la bitch » comme ils disent.

Hier enviées, aujourd’hui décriées. Face à cette débauche commerciale, ces femmes françaises dites « Cougars », revendiquent leur liberté et ne veulent pas être considérées comme des filles de joie, des femmes sans éthique comme on veut bien le faire croire dans notre société actuelle. Ces femmes accomplies veulent briller, être libre de tous préjugés, vivre des moments forts, sans compromis et en fonction de leurs envies ; se sentir encore jeunes et désirées dans une société toujours plus « jetable ». Elles se refusent à devenir de simples clichés ridicules à cause d’une grande majorité de réactions machistes. Car ces hommes qui tentent de tirer leurs épingles du jeu, détournent leur vraie identité de femme désirable et désirée. Définitivement intelligentes et sexy, elles ne font que vivre dans leur époque. Dans le pétillement de la jeunesse, elles puisent leur énergie : tout comme les hommes le font aussi avec de jeunes femmes.

D’ailleurs, ces images de vulgarité ne sont-elles pas créés par des hommes ? Cougar ou pas, à travers ses choix, la femme recevra toujours un jugement de la société, car pour être « dans la norme » elle doit se fondre dans une société majoritaire : être transparente.

Depuis la nuit des temps, on admire un jour, on condamne un autre…On s’oblige à débattre, à uniformiser. Les cougars n’ont pas échappé à certaines règles sociétales qui classent un acte libre de femme en un acte coupable.

images coquelicotEt si la Cougar était « Butterfly » ?

Pour une Cougar, s’offrir à un homme jeune, c’est se sentir à nouveau exister en tant que femme et ne pas avoir les inconvénients d’une vie de couple où tout se fane. C’est aussi profiter d’une jeunesse qu’elles ont la sensation de perde au gré des années et d’entendre à chaque fois leur cœur battre de plus en plus fort en vivant ces instants pleinement. C’est dans leurs envies qu’elles puisent leur bonheur sans avoir à se cacher ou à se justifier. Finalement, même si elles aiment butiner de fleurs en fleurs, ce n’est que pour en retirer le meilleur du nectar de l’amour. Ces femmes restent ainsi éternellement jeunes dans leur tête et dans leur corps. Elles ne font que mettre en lumière ce qui a toujours existé et ce dont on n’osait pas parler. Avec ces jeunes hommes, elles oublient leur âge, tout comme Dalida en 1974 lorsqu’elle chantait : « Il venait d’avoir 18 ans, quand il s’est approché de moi, j’aurai donné n’importe quoi, pour le séduire… J’avais oublié simplement que j’avais deux fois dix-huit ans…».

Cette femme Cougar que l’on décrit comme une féline avide de chair fraîche, semble être plutôt douce, rêveuse et romantique, très certainement plus proche d’un simple papillon que d’un carnassier. Parée de ses plus beaux atouts, butinant et volant aux 4 vents au gré de ses envies, sans âge : une femme « Butterfly ».

images coquelicotTEMOIGNAGES

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Elisabeth & Martine : Deux sœurs « Cougar » qui s’affirment dans leur liberté d’être des femmes libre de tous préjugés !

 

"Nous ne voyons pas finir avec un homme bedonnant

qui attendrait que le dîner soit prêt et passerait sa vie à la maison..."

 

 

Elisabeth, 45 ans, une jolie brune, plutôt classique dans son apparence semble faire preuve d’une grande timidité au côté de sa sœur, Martine, 49 ans, pétillante de rousseur, qui défierait les lois de la gravité chez un homme juste pour son décolleté ! Deux sœurs, deux univers, mais un point commun : elles aiment être courtisées par des hommes jeunes.

Et oui, exit les clichés : ces femmes « Cougar » sont séductrices jusqu’au bout des ongles. Elles sont courtisées par une gente masculine souvent proche de l’adolescence. Mais ces ados là, elles les balayent d’un revers de mains, car ils sont bien trop jeunes. Les trentenaires sont en effet plus proches de leurs désirs et aspirations du moment.

« Les hommes de notre âge en général se laissent aller… Je ne me vois pas finir avec un homme bedonnant qui attendrait que le dîner soit prêt et passerait sa vie à la maison… J’aime voyager, bouger, vivre ! J’ai besoin de me sentir désirée et les hommes jeunes sont fougueux, romantiques et attentionnés » ; précise Martine pleine de vie. Sa sœur Elisabeth, plus réservée, m’indique qu’en fait, elles se sentent comme des « adulescentes » : « Nous n’avons pas vécu notre adolescence et notre vie d’adulte pleinement. Nous avons fondé une famille et connu nos compagnons trop tôt… Ces moments, nous les partageons ensemble maintenant. Avant de sortir, tout comme le ferai des copines, on se met dans l’ambiance, on se conseille sur les vêtements, on parle de nos futures aventures, éphémères ou pas : ça fait du bien de ne pas avoir notre âge dans ces moments là, on revit  ».

Il semblerait donc que ces attirances vers « la jeunesse » soient le résultat d’un temps dont on n’a pas profité et que l’on souhaite rattraper.

Elisabeth revient naturellement sur son passé et convient qu’elle a toujours été attirée par des garçons plus jeunes qu’elle, même lorsqu’elle n’était qu’une enfant. Puis elle me détaillera, non sans une certaine émotion, sa vie de couple qu’elle a construite très jeune dès l’âge de 19 ans. La gorge nouée, elle s’arrêtera sur un drame qui l’a brisé et sur certains passages douloureux de sa vie ; notamment la perte de son compagnon, avec qui elle avait partagé cinq années de vie commune, fait un enfant et qui a mis un terme à sa vie, en la laissant seule : « On est comme perdue du jour au lendemain, sans repères. Brusquement tout s’écroule et gérer le quotidien devient difficile. J’avais le choix, soit de m’enfermer en restant dans la souffrance, la culpabilité, ou de me sentir revivre à nouveau… Alors, j’ai commencé à sortir avec des amies et au gré des rencontres, je me suis laissé séduire par des hommes plus jeunes que moi. Ils me permettent de me sentir vivante, aimée et femme… Et comme le prince charmant n’existe pas, j’ai continué sur ce chemin comme pour arrêter le temps ».

Martine, avec un regard bienveillant envers sa sœur convient qu’elle a ressenti, elle aussi, un sentiment de vide  et d’ennui dans sa vie passée auprès de son ex-mari : « Nous aspirons à la même chose ma sœur et moi, être libre, vivre et faire ce que l’on a envie de faire quand on a envie de le faire ! Pendant trop longtemps, je me suis enfermée dans une vie de couple qui ne me convenait pas. A l’âge de 15 ans, j’ai connu mon premier grand amour et je me suis mariée avec lui très vite, puis dans l’élan, nous avons eu les enfants. Seize ans de vie commune et fatalement le divorce : nous ne vivions pas sur la même planète. Mon mari n’avait pas d’ambition, il était casanier, feignant et ne travaillait jamais. Moi j’étais dynamique, indépendante… Il y avait forcément un décalage de vie et d’envies. La séparation ayant été difficile, c’est à ce moment là, que j’ai décidé de profiter de chaque instant, de vivre ce que j’avais envie de vivre sans me poser de question… De rencontres en rencontres, toujours amoureuse, passionnée… J’ai bien eu une histoire d’amour pendant quatre ans, un jeune homme beau et black… mais voilà nos 15 ans d’écart reviennent ont eu raison de notre amour. Dans la longueur, on n’a pas les mêmes besoins, la même vision… ».

Lorsqu’un homme proche de leur âge les courtise, elles se sentent tout d’un coup vieillir et refuse d’envisager une relation à cause de ce « pétillement » qu’ils auraient soit disant perdu avec l’âge.

Elles sont pleines d’humour, de tendresse et de dynamisme : « Nous ne voulons que profiter de la vie, prendre ce que l’on a à prendre et vivre les moments sans se soucier de ce que pensent les autres. Avec des hommes jeunes nous redevenons ce que nous sommes au fond de nous, des femmes désirables, des femmes qui aiment être considérées comme telles ». Lorsque je leur demande quel a été le plus jeune « consommé », toutes deux sourient et réfléchissent comme si l’écart d’âge n’était pas une pensée prioritaire, mais un petit détail lointain. Elisabeth marque un long moment de réflexion : « Le plus jeune en ce qui me concerne avait 19 ans de moins que moi » ; Martine semble hésitante : « En ce qui me concerne… il avait 28 ans, donc 21 ans d’écart, et oui ! ».

L’une est le Yin, car elle préfère les hommes de type Africain ; l’autre est le Yang, attirée par les européens. Elles portent toutes deux les signes forts d’une vraie dualité de complicité : le contraste du blanc et du noir, et un savant mélange de passion et de raison. Elisabeth semble être plus posée, alors que Martine fonce tête baissée et croque la vie à pleine dent : les différences sont fortes, mais complémentaires.

Bien qu’elles ne tolèrent pas l’image que l’on donne aux Cougars en général dans les reportages télévisuels, elles en acceptent la définition propre, sans pour autant se retrouver dans les nombreux clichés, où la femme qui aime les jeunes hommes est toujours montrée comme vulgaire.

Un vrai Duo : intelligentes, plutôt jolies, cultivées et actives. Elisabeth travaille comme Aide Médico Psychologique auprès des personnes âgées et Martine est Manager dans une grande surface depuis plus de 20 ans.

Preuve que les cougars ne sont pas des femmes juste « léopard » provocantes, vulgaires et incultes.

Dans leurs vécus, leurs histoires, on retrouve des similarités et des notions de choix identiques. Toutes deux font très jeunes pour leurs âges, elles ne ressemblent en rien aux clichés type de la cougar que l’on veut bien médiatiser aujourd’hui. Elisabeth et Martine ne font pas dans la vulgarité, mais dans la légèreté. Elles réaffirment que si elles ont fait ce choix de ne consommer que de l’homme jeune, c’est pour des raisons bien précises liées à leur passé et à leurs désirs de femmes : comme un retour aux sources.

Elles ne sont pas dans la surconsommation d’hommes : tous les quinze jours, et au feeling, Elisabeth craque en moyenne une seule fois pour un homme plus jeune  tout comme sa sœur : « Je suis un cœur d’artichaut, donc il est important qu’avant la relation je puisse me dire que je ne le prends que pour le sexe…. ».

Mais les hommes entre 25 et 30 ans ont-ils vraiment de l’expérience ? Disons que je m’interroge. On pourrait penser qu’ils font le choix d’une femme plus mûre juste pour être pris en charge sexuellement. A cela Elisabeth, pleine d’humour, m’indique qu’il faut qu’ils aient quand même de l’expérience, qu’elle n’est pas là pour faire du baby-sitting. Martine semble être d’accord avec l’analyse de sa sœurette, elle aussi est amoureuse à chaque fois, mais une chose est sûre, c’est qu’elle ne fera plus jamais de plans « avenir » avec des hommes ; car elles veulent avant tout profiter de leur indépendance, avoir une belle voiture, voyager, et vivre à fond chaque moment.

D’ailleurs Martine à un slogan « Cougar » bien à elle : « Je fais ce que veux, quand je veux, et où je veux ! ».

Effectivement, nos cougars s’assument pleinement : « Lors d’une balade amoureuse, nous sommes fières d’être avec un mec plus jeune que nous. En plus, je suis sûre qu’on fait des jalouses ! ».

Cependant, au regard de notre société hyper conformiste, notre duo pourraient se sentir tout de même mal à l’aise : « Le regard des autres ? Nous on s’en fou, on assume pleinement nos choix, c’est les nôtres après tout, ça ne regarde personne ».

Pour Martine, mais surtout Elisabeth qui côtoie la vieillesse et mort tous les jours dans la maison de retraite où elle travaille, leur mot d’ordre est de profiter de la vie à 100 %. Car le temps passe vite et « vieillir » est une crainte commune à nos deux sœurs complices, elles ont peur de tout ce qui est en lien avec la vieillesse.

Ces femmes ne sont effectivement pas comme ces fameux clichés qu’on nous sert à toutes les sauces, elles sont comme toutes les femmes qui aiment les plaisirs de la vie : la Cougar n’est pas une chose vulgaire, idiote et aux mœurs légers ; c’est évident.

La conclusion de cette rencontre confortera donc mon premier point de vue : la Cougar est un papillon.

Elle est libre, belle, classe, légère avec un brin d’excentricité et une vraie joie de vivre, bref, elle respire la liberté.

Non, Elisabeth et Martine ne sont pas des animaux sauvages avides de chair fraîche : elles ont en elles cette volonté de trouver un amour pour partager leur vie. Etre Cougar finalement, ne serait-ce pas un art de vivre, une simple différence de critères avec un goût certain pour la jeunesse sous toutes ses formes ?

Grrrr…

(Photo femmes cougar Violaine Allirand)

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